Le monde de la téléphonie se trouve encore une fois bouleversé, les fabricants électroniques Apple et Samsung ont subi une lourde sanction en Italie. C’est la première institution à rendre un verdict et on attend prochainement celui en France.

Une amende pour les deux géants

L’antitrust qui se présente comme l’autorité garante de la concurrence en Italie a infligé une lourde sanction aux deux géants.  Samsung écope de 5 millions d’euros à payer mais c’est Apple qui reçoit une sanction plus lourde. La firme de Cupertino subit une amende de 10 millions d’euros. Cette lourde condamnation est l’issu d’une enquête d’obsolescence programmée. Si les procédures de poursuite contre les géants sont engagées dans plusieurs pays, c’est l’institution italienne qui franchit le pas en premier.

Antitrust dénonce une pratique malhonnête

Antitrust accuse Apple et Samsung de pratiques malhonnêtes. Ils ont forcé des mis à jour qui ont provoqué une baisse de leur fonctionnalité. Selon les propos d’antitrust, cette action a conduit inévitablement à un remplacement de l’appareil. Ce sont surtout le Samsung Note 4 et l’iPhone 7 qui ont été mentionnés, des gammes d’antan qui ont fait leurs preuves. Samsung fera appel et le géant confirme que ses mis à jour étaient élaborés pour permettre une expérience plus aboutit. Apple a été aussi accusé de son opacité face aux caractéristiques essentielles de son écosystème iPhone et surtout de ses piles au lithium. L’antitrust a surtout mis en relief les manques d’informations sur la durée de vie et l’entretien de la batterie.

La France a déjà engagé les poursuites

L’obsolescence programmée touche une partie des appareils électroniques. Un procédé qui consiste à écourter la durée de vie des produits. Il permet de garantir une fin inéluctable qui conduit à un nouvel achat. C’est HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) qui pointe du doigt cette pratique en France. En fin 2017, l’association a dénoncé Apple pour avoir bridé délibérément ses iPhone. La firme de Cupertino a par la suite affirmé qu’elle le faisait dans le but de prolonger leur durée de vie. Epson qui est un fabricant japonais d’imprimantes a été suspecté d’avoir forcé le remplacement prématuré de cartouche d’encre encore utilisable.