Cette semaine a été remplie par différents événements dans le monde du high-tech. Nous avons sélectionné trois faits marquants qui ont affolé la toile.

Facebook écope d’une amende de 500.000 livres

Le géant américain a été mis sur le banc des accusés à cause de son laxisme face aux opérations de collectes de données de Cambridge Analytica. L’enquête a duré un long moment mais l’organisme britannique ICO (Information Commissioner’s Office) a rendu son verdict et l’amende s’élève à 500.000 livres. ICO insiste sur le fait que la somme pouvait être plus conséquente mais c’est la loi dernièrement en vigueur qui ne le permet pas. Ce dernier a constaté que les informations personnelles de plus de 1 million de comptes britanniques sont concernées par le scandale. L’utilisation de ce genre de données reste floue mais les spéculations parlent de fins politiques. Facebook quant à lui reconnaît ses torts mais la firme compte quand même examiner l’étendue de la sanction.

La fibre optique 2.0

Téléchargez une série complète en moins d’une minute, ce sera l’exploit possible pour demain. Des chercheurs australiens du RMIT (Royal Melbourne Institute of Technology) se penchent sur le sujet. La fibre optique 2.0 aura un débit 100 fois plus rapide que celui actuellement. Dans les faits, ils ont étudié la rotation des ondes lumineuses et ils ont trouvés le moyen d’en canaliser plus d’informations. Le composant responsable de l’exploit est une puce qu’il faudra réduire vu que sa taille égale celle d’une armoire. Les chercheurs restent très positifs et ils pensent que le chiffre 100 fois plus rapide n’est qu’un début.

Le tableau réalisé entièrement par une IA

On assiste à un moment incroyable où une machine conçue pour évaluer la différence entre un tableau fait par un humain et un autre effectué par une IA ne peut plus remplir son rôle. C’est ce qui est arrivé à un programme nommé « Discriminator ». Ce dernier était censé évaluer un tableau intitulé « Portrait of Edmond Belamy » et qui a été effectué en grande partie par une IA. Cette dernière avait un algorithme alimenté par les experts dans le milieu des arts parisiens. Elle avait en réserve des données sur la peinture de la renaissance, de la lumière et de l’époque contemporaine. Le tableau en question s’est vendu à 432.000 dollars pendant une vente aux enchères.