Twitter et Facebook ont plaidé coupable

Les trois premiers réseaux sociaux mondiaux à savoir Twitter, Facebook et Google Plus ont été appelés à comparaître hier devant le congrès américain pour discuter de leur part de responsabilité dans la propagande communiste faite par les russes pendant les dernières élections présidentielles. Si les deux premiers ont répondu présents à cet appel, Google, quant-à-lui a préféré faire profil bas et se contenter de charger son avocat en chef de déclarer que la firme continuera à lutter contre l’ingérence étrangère durant les prochaines élections aux États-Unis. Ce discours n’a apparemment pas ravi les élus américains qui ont immédiatement réagi en mettant en avant une chaise vide au nom de Google aux côtés de ceux réservés pour les dirigeants de Facebook et Twitter.

Le mea culpa des géants du Web

La tension visible entre les membres de la chambre haute américaine et le géant Google s’est exprimée hier lors de cette comparution. Pointés du doigt par le Président actuel en la personne de Donald Trump pour véhiculer des idéaux russes, les réseaux sociaux les plus populaires du monde ont tenu à s’expliquer devant le congrès face à cette accusation. Le moteur de recherche numéro un a toutefois soumis une explication par écrit malgré son absence manifeste. Représenté par son Président Jack Dorsey, Twitter a choisi de répondre aux questions posées par les services de renseignements. Sheryl Sandberg, Vice-présidente de Facebook a suivi cette même voie comme quoi, ils ont tardés à réagir face à ces propagandes qui se sont propagées de manière virale sur leurs plates-formes. Jack Dorsey a déclaré dans ce sens ne pas être fier de la façon dans laquelle les réseaux sociaux ont été utilisés pour détourner l’avis du public. Ce dernier a d’ailleurs reconnu que la division du peuple américain a fait partie des conséquences directes de ce phénomène qu’ils ont tardés à neutraliser.

Une stratégie de défense centrée sur l’influence

Les géants du Web ont aussi tenus à se défendre face aux accusations d’idéologie politique mentionnés par le Président Donald Trump. Ce dernier a déclaré avoir été lésé durant les dernières présidentielles par la censure des voix de droite au profit de celles de gauche. Un fait que Jack Dorsey a entièrement réfuté en affirmant que ses manières d’appliquer son règlement vis-à-vis des publications sont particulièrement strictes. Ces propos ne devraient malheureusement pas suffire pour les disculper selon le ministère de la Justice qui a montré son inquiétude face à la situation. Les procureurs fédéraux qui se sont saisis de l’affaire se pencheront un peu plus sur les détails et ne tarderont pas à donner leur avis devant les faits. En attendant, le gouvernement américain cherche apparemment à mettre la main sur les algorithmes utilisés par ces géants mais y parviendra-t-il ? C’est une toute autre question.