Ce n’est plus une surprise, Facebook récolte les données personnelles de ses utilisateurs. Cette fois-ci le géant s’attaque aux informations sur la position de ses abonnés. Où est-ce que cet entêtement de Facebook va le mener ?

Ses antécédents n’empêchent pas son entêtement

Facebook n’a apparemment pas tiré la leçon de ses récentes mésaventures. Pour rappel, la firme de Mark Zuckerberg a été pointée du doigt pour ces activités en faveur des annonceurs. Les fins politiques ont même été évoquées pour le cas de Cambridge Analytica. Si l’image de la firme est discréditée, elle ne compte pas arrêter ses activités qui rendent furieux ses abonnés. Facebook s’entête et dépose trois brevets concernant la position de ses utilisateurs.

Trois brevets liés à la position des utilisateurs

Facebook veut absolument prédire où vont aller ses abonnés pour diffuser des annonces de plus en plus pertinentes. Le premier concerne les trajectoires hors ligne qui s’appuie sur l’endroit où vous êtes pour prédire où vous allez vous rendre. Facebook utilise à la fois votre historique de lieux mais aussi celui de proches et d’autres utilisateurs en relation avec votre itinéraire. Le deuxième brevet utilise les signaux sans-fil comme le WiFi et le Bluetooth. Ces informations sont recoupées pour savoir votre position actuelle afin de prédire une localisation future. Le 3e brevet veut se servir quant à lui de l’historique de lieux de l’utilisateur. Les données serviront à différencier un natif d’un touriste.

Une interdiction pour redorer son image

La firme de Mark Zuckerberg joue la carte de l’interdiction des contenus à caractère sexuel pour redorer son image. Il est normal de faire la liaison avec les actions récentes de ce genre comme l’a fait Tumblr. Si la politique de restriction était déjà assez stricte, Facebook monte d’un cran pour un bénéfice de publicité positive. La nudité et les discussions qui encouragent un rendez-vous à caractère sexuel sont désormais totalement interdites. Le nu artistique est cependant autorisé car il s’agit d’œuvres d’art. Les changements concernent aussi Instagram et espérons que ces réseaux sociaux sauront gérer les données personnelles au même titre que ces interdictions.